Port Autonome de San Pedro (PASP) / Projets d’extension et de modernisation : « Le port de San Pedro en chantier avant l’heure »

Le Directeur général du port autonome de San Pedro, M. Hilaire Marcel Lamizana a effectué le vendredi 06 septembre 2019, une visite ponctuelle des différents sites en chantier sur le domaine portuaire. Il s’agit de plusieurs plateformes qui seront dédiées à la construction de magasins et d’aires de stockage (d’empotage), telles qu’entre autres, les nouveaux entrepôts SEPBA Bolloré Transport logistique d’une superficie globale de deux fois 4000 m², aux normes du coton et une zone de remblayer de 02 hectares. Toute chose qui vient solutionner les problèmes de stockage et d’entreposage relevés régulièrement par les opérateurs portuaires.
Au titre d’autres investissements en cours sont inscrits la construction d’une chambre froide pour l’exploitation des produits de la mer, la construction bien avancée de l’arrondissement maritime et portuaire de San Pedro pilotée par le ministère des Transports, ainsi que la construction d’un centre emplisseur de la société Gaz Ivoire.  
L’autorité portuaire a ensuite visité l’espace dédié à l’un des projets phare du développement du port de San Pedro. Il s’agit du Terminal Industriel Polyvalent  de San Pedro et la « base vie » du personnel encadrant dudit terminal à la charge de la société AFCONS.
Constat a donc été fait que les jalons de la modernisation du port de San Pedro sont en train d’être plantés ; et ce, avant leur officialisation qui sera marquée par une cérémonie de pose de la première pierre annoncée par le premier ministre, Amadou Gon Coulibaly lors de sa dernière visite dans la seconde ville portuaire. C’est pourquoi l’autorité portuaire a affirmé : ‘’ Le port de San Pedro est en chantier avant l’heure’’.
Ces chantiers visités annoncent l’effectivité de la mutation du port de San Pedro sous l’impulsion du gouvernement ivoirien résolument inscrit dans le timing de la vision du chef de l’Etat Alassane Ouattara qui est de ‘’ faire de la Côte d‘Ivoire, un pays émergent’’.
En effet, de par son positionnement géostratégique, ses atouts propres, à la lecture des performances graduelles de l’infrastructure portuaire matérialisées par l’évolution de son trafic marchandises et débits de conteneurs et sa configuration à venir, le Port de San Pedro est perçu comme l’un des principaux socles de la pérennisation de cette émergence voulue. En d’autres termes, l’Etat marque bien sa volonté de hisser le port de San Pedro au rang de port moderne à l’échelle international et surtout au rang de porte de l’émergence de la Côte d’Ivoire.
Pour précision, les chantiers miroités lors de la visite du D G, sont de nature à annoncer et confirmer la faisabilité  d’une gamme variées de projets en rapport avec les grandes mutations  que les autorités gouvernementales et portuaire se donnent de réaliser jusqu’à l’horizon 2035. Et cela, conformément au schéma directeur de développement du port de San Pedro avec pour ambition d’être ‘’le pôle ouest africain de développement industriel et logistique à forte valeur ajoutée. Outre le TIPS, les grands projets structurants imminents à réaliser par le PASP sur la base de partenariats public- privés (PPP) en fonction des différentes phases de développement dudit port. Tels que décrit ce master plan, figurent le déplacement et l’extension du Terminal à Conteneurs (TCSP) avec deux postes à quai pouvant accueillir simultanément deux navires d’une capacité de 14.000 EVP, avec 30 hectares de terre-pleins d’une capacité de 1.000.000 EVP par an.  C’est par ailleurs, l’aménagement et l’exploitation d’un Terminal Polyvalent Commercial (TPCSP) dans l’enceinte portuaire actuelle sous douanes qui favorisera le traitement de marchandises conventionnelles, de trafic roulier d’exportation d’huile de palme et d’importation de céréales. Le schéma directeur prend également en compte l’aménagement d’une zone économique de 150 hectares viabilisée dans le domaine portuaire comprenant la purge des terres de mauvaise tenue, la réalisation de remblai hydraulique, la mise en œuvre des voiries et réseaux divers (VRD) et le bitumage d’une voie de 4 km reliant le terminal à conteneurs à la zone viabilisée.