Le diagnostic stratégique du Port de San Pedro, réalisé par le Directeur Général, dès sa prise de fonction en 2011, a permis de définir une nouvelle approche stratégique et un management participatif communiqués à l’ensemble du personnel du PASP et à la Communauté Portuaire de San Pedro (CPSP). L’approche managériale, caractérisée par la planification stratégique, a été basée sur le triptyque COHÉSION SOCIALE – EFFICIENCE – PERFORMANCE.
Conformément à ce triptyque, l’adoption de nouveaux cadres organiques, visant l’amélioration du fonctionnement et des performances de l’entreprise, a permis de dérouler la politique managériale et le leadership du Directeur Général avec en ligne de mire l’objectif d’atteindre 5 000 000 de tonnes de marchandises.
Cet objectif, utopique en 2011, représentait un peu plus de quatre (04) fois le niveau de trafic enregistré dès sa prise de fonction. Et pour l’atteindre, tous les compartiments de l’entreprise portuaire ont été réorganisés de fond en comble.
Pour relever ce défi, des formations générales et spécifiques de haut niveau ont été assurées dans tous les domaines d’activités, en partant du management aux activités constituant le cœur du métier et aux activités dites support. Elles visaient le renforcement des capacités et compétences de l’ensemble du personnel du PASP en vue de faire face aux défis et challenges actuels et futurs.
En outre, le Directeur Général a procédé à la mise en place des outils de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC), à la mise en place d’un plan stratégique RH, à la définition et à l’application d’une politique sociale et d’une politique d’évaluation des performances (fiches de poste, contrats d’objectifs, fiches de balisage et référentiel de cheminement de carrière).
En ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie et du pouvoir d’achat du personnel, le Directeur Général n’a ménagé aucun effort pour l’harmonisation des accessoires de salaire et l’application d’une nouvelle grille salariale.
Quant aux moyens de travail, les parcs autos et motos et le parc informatique, qui avaient été sinistrés du fait de la crise poste électorale de 2011, ont été totalement rénovés.
Les avantages en nature ont été améliorés, en l’occurrence la dotation des Chefs des Départements en moyen de locomotion pour la première fois au PASP, et le renforcement des moyens de déplacement et de communication de l’ensemble du personnel.
Au niveau de la santé, une ambulance neuve équipée et des mobiliers de bureau adaptés ont été mis à disposition du personnel. La couverture maladie est passée de 80% à 90% avec l’élargissement des services médicaux pris en compte.
Les points d’orgue de la politique sociale du Port Autonome de San Pedro ont été la mise en place d’un Fonds Commun de Placement (FCP) et l’acquisition d’une parcelle de douze (12) hectares dédiée au logement du personnel.
Ces acquisitions visaient l’accroissement de la productivité par la célérité des activités.
Le Programme Social du Gouvernement (PSGouv) mis en œuvre par le Gouvernement ivoirien à partir de 2019, a été anticipé au Port Autonome de San Pedro par le Directeur Général. En effet, l’entreprise portuaire s’est investie, bien avant, dans la promotion de la responsabilité sociale et sociétale pour le bien être du travailleur, des populations de la ville et de la région de San Pedro.
Pour le traduire, en dehors du personnel du Port Autonome de San Pedro, l’Autorité portuaire a fait du développement durable l’un de ses crédos dans la conduite de ses activités ; et cela en parfaite et bonne intelligence et en synergie avec la Mairie et le Conseil Régional de San Pedro à travers la mise en place d’une plateforme collaborative ville-port-région, indispensable au volet social et sociétal et à un développement harmonieux.
En outre, des contributions significatives ont été apportées aux structures déconcentrées et décentralisées, aux groupements socio-professionnels, religieux et associatifs, au Programme conjoint de réduction de la pauvreté dans la région de San Pedro, aux ONG et aux populations civiles à travers des actions majeures à impact direct. Il s’est agi essentiellement de : construction d’infrastructures sociales ; aides et dons de matériels et d’équipements ; parrainages, mécénats ou sponsorings.
Spécifiquement, la contribution du Port de San Pedro a été significative dans la gestion des crises sanitaires : la maladie à virus Ebola et la maladie à Coronavirus 2019 (COVID-19). Pour cette dernière pandémie, qui s’est très vite muée en crise sociale et économique, l’efficacité du Port Autonome de San Pedro a permis de contenir les effets négatifs de ladite pandémie sur l’activité portuaire. Il s’est agi notamment : du respect des mesures édictées par les autorités ; de la prise de décisions relatives au bon déroulement de l’activité portuaire pendant la période critique et du don de 50 millions de Francs CFA en matériels de lutte contre la COVID-19.
Les actions menées par le Port Autonome de San Pedro dans le cadre de l’intensification de l’action sociale ont eu un impact large et rapide car ayant permis de répondre aux attentes exprimées par les populations de la zone. Elles ont renforcé le rôle du Port de San Pedro en sa qualité de pôle de développement de l’Ouest de la Côte d’Ivoire.
Pour atteindre son objectif de 5 millions de tonnes de marchandises, la Direction Générale du PASP, au vu du potentiel de l’arrière-pays et de l’hinterland du PSP riche en ressources agricoles et minières et évalué à plus de 3 milliards de tonnes de marchandises, a procédé à la mise en œuvre d’une nouvelle politique commerciale par filière de produits.
Trois (03) filières ont été retenues : (i) la filière à consolider avec les produits traditionnels en l’occurrence, le cacao, le caoutchouc, l’huile de palme, le ciment, le blé, le bois, … ; (ii) la filière à animer composée de marchandises en transbordement et (iii) la filière à investir constituée de nouveaux produits (coton, cajou, engrais, minerais, …).
Principale spéculation d’exportation en Côte d’Ivoire et particulièrement par le Port de San Pedro, le cacao a bénéficié de la mise en place d’un comité local de suivi des opérations d’exportation de ce produit pour favoriser le bon déroulement desdites opérations. Les activités liées à la fluidité routière ont été menées en collaboration avec l’office nationale qui en a la charge.
Les opérateurs (armateurs, chargeurs, acconiers, manutentionnaires, …) ont continué d’être sensibilisés et accompagnés à l’utilisation optimale des infrastructures, superstructures, installations et équipements du Port de San Pedro. C’est dans ce cadre que des missions de prospections ont été conduites dans l’arrière-pays et l’hinterland du PSP (Mali, Burkina Faso) en vue d’accroitre le nombre d’opérateurs sur la place portuaire et partant le volume de trafic.
Au niveau sous régional, l’objectif spécifique était de développer le trafic de transit et résoudre le problème de fret retour. À cet effet, des principaux opérateurs du Mali : Compagnie Malienne pour le Développement du Textile (CMDT), principale entreprise cotonnière ; Grands Moulins du Mali (GMM) dans le domaine de la meunerie ; Entrepôts Maliens en Côte d’Ivoire (EMACI) ; Conseil Malien des Chargeurs (CMC) ; et Grand Distributeur Céréalier du Mali (GDCM) ont été tous accueillis au port de San Pedro dans le cadre de leurs opérations commerciales.
Il en a été de même pour la Société burkinabé des fibres textiles (SOFITEX) qui continue d’exporter le coton par le PSP. Cette offensive commerciale a permis d’accroitre le trafic de transit et de diversifier le trafic global de marchandises passant par le Port de San Pedro.
Les filières identifiées, les opérateurs démarchés et sensibilisés, il a fallu réorganiser l’exploitation pour l’optimiser compte tenu des contraintes, notamment : insuffisance des quais avec seulement cinq (05) postes à quai sur moins d’un kilomètre de linéaire ; insuffisance de magasins de stockage avec seulement trois (03) pour une surface totale 13 800 m2 ; et insuffisance de terre-pleins avec 10 hectares.
Le Port de San Pedro a été donc réorganisé en deux (02) terminaux (Terminal à conteneurs et Terminal polyvalent commercial) et en quatre (04) appontements spécialisés (Ciment, Huile de palme, Céréales et Minerais) pour plus d’efficacité et d’efficience dans l’action.
Par la suite, des modes opératoires d’exploitation consensuels ont été adoptés avec la collaboration de l’ensemble de la communauté portuaire de San Pedro. Il s’est agi de prendre des mesures incitatives et de définir un mode opératoire approprié à la priorité d’accostage des navires en vue d’optimiser l’occupation des quais, l’exploitation des terre-pleins et la réduction des temps d’attente en rade. Dans cette même logique, des fenêtres d’accostage ont été accordées aux principales compagnies maritimes régulières au Port de San Pedro.
Assurer la disponibilité des infrastructures, superstructures, installations et équipements a été également l’un des éléments principaux de la clé du succès. L’ensemble des investissements réalisés, à hauteur de 20,1 milliards de Francs CFA pour les travaux de modernisation, réhabilitation, entretien, maintenance et équipements, a permis de garantir le bon déroulement de l’activité portuaire sur la période 2011-2020. La mobilisation de ces ressources (emprunts et fonds propres) a été possible avec l’accompagnement soutenu de l’État de Côte d’Ivoire.
Les travaux de réhabilitation et d’entretien des infrastructures, superstructures ont concerné essentiellement : la consolidation des ouvrages de protection du port (jetées Est et Ouest) ; le dragage du chenal d’accès et du bassin portuaire ; l’installation de défenses et le renforcement de l’éclairage ; la réhabilitation des coffres métalliques dans le bassin du port ; l’extension des terre-pleins du terminal à conteneurs ; la rénovation de la toiture des magasins cale ; le bitumage de voiries intérieures (bitumage de la voie SAFCACAO – OLAM – ICP et travaux de renforcement de 3 102 mètres linéaires de route sur le Boulevard de la République) ; la protection de la berge en darse Est contre l’érosion ; le rejointoiement de 581 mètres linéaires du quai Ouest et la réalisation de travaux de traitement des points critiques de l’axe Yabayo – Gagnoa dans l’arrière-pays du Port de San Pedro.
Des travaux de remblaiement de trois (03) hectares du domaine portuaire de San Pedro ont été réalisés pour les opérateurs maliens (EMACI, CMC et CMDT) qui ont manifesté leur volonté de s’installer sur la place portuaire de San Pedro. Dans cette même logique, des terrains ont été attribués à plusieurs opérateurs, notamment le Conseil Burkinabé des Chargeurs (CBC). Ces travaux et attributions ont visé la construction de locaux dédiés à diverses activités logistiques.
Une contribution et un accompagnement significatifs du PASP ont permis à différentes entreprises de s’installer sur la place portuaire de San Pedro. Au niveau institutionnel, le PASP a mis à disposition et aménagé le site pour l’installation du scanner mobile des Douanes ivoiriennes. Le PASP a apporté son appui à l’installation des Services du Commerce Extérieur pour la délivrance, sur place en 48 heures au maximum, des documents exigés pour les opérations d’importation. Un appui a été également apporté pour l’installation de l’Autorité de Régulation du Coton et de l’Anacarde désormais Conseil du Coton et de l’Anacarde.
Plusieurs opérateurs, dans divers domaines, ont été accompagnés, soit pour les nouvelles installations soit pour l’agrandissement de leurs installations existantes. Il s’est agi notamment de : TOUTON NEGOCE CI pour le riz et le cacao ; le groupe OLAM CI pour le cacao ; CIMAF pour la construction d’une usine de fabrication du ciment ; SEA INVEST dans le domaine de l’engrais ; MATRANCI pour la construction d’un magasin de stockage de cacao ; SAF CACAO pour la construction d’un nouveau magasin de stockage de cacao ; SEAP-CI pour la construction d’une unité de traitement d’engrais ; ICP pour l’extension de son espace pour le stockage de cacao ; TDCI pour la construction d’un magasin de conditionnement de riz ; HOUDAYE Chaloub pour la construction de magasin pour le stockage de cacao ; GMCI pour la construction d’un magasin de stockage de cacao ; CMB pour le traitement du nickel ; GAZ IVOIRE pour la construction d’un centre emplisseur ; MEDLOG CI pour la construction d’un off dock ultra moderne ; pour ne citer que ces entreprises.
Des équipements portuaires ont été acquis en vue de réduire les temps d’attente en rade et les temps d’opération à quai et d’améliorer les cadences de l’exploitation portuaire. Les actions principales ont concerné : l’acquisition d’un radar pour la mise en conformité du port au code ISPS ; l’acquisition de matériel de sondage bathymétrique pour garantir les profondeurs des tirants d’eau du bassin et des quais ; la rénovation du système de balisage et d’énergie (bouée d’atterrissage, feu d’alignement, feu de balisage) ; l’acquisition et l’installation de nouveaux équipements au port de pêche (installations frigorifiques) ; la réhabilitation de poste de transformation électrique ; la réception de deux (02) grues mobiles supplémentaires pour le compte de l’opérateur du Terminal à conteneurs du Port de San Pedro.
La gouvernance s’est renforcée au PASP. Les sessions du Conseil d’Administration ont été régulièrement tenues et des Comités spécialisés (Comité d’Audit et de Gestion des Risques et Comité Stratégie Développement) ont été mis en place au sein du Conseil d’Administration. Les comptes de l’entreprise ont été toujours certifiés et le Port Autonome de San Pedro a continué de se prêter à l’exercice de notation financière annuelle.
Un cadre stratégique de fixation des objectifs globaux et sectoriels du PASP a été mise en place. C’est à travers ce cadre que le personnel d’encadrement est impliqué dans le processus de déclinaison des objectifs fixés par le Conseil d’Administration aboutissant à l’élaboration du budget de l’entreprise.
La communication a été redynamisée. Les échanges ont eu lieu avec le personnel du PASP à travers les rencontres institutionnelles, relativement à la vie de l’entreprise. Ces échanges ont été étendus à l’ensemble de la Communauté Portuaire de San Pedro. Ce qui a renforcé davantage la cohésion sociale et la synergie entre les acteurs de la place portuaire.
La Direction Générale du PASP a renforcé sa mission de régulation de l’activité portuaire au niveau des concessions : Terminal à conteneurs, Pilotage, Remorquage de navires.
Dans le cadre du renforcement des procédures, le PASP s’est engagé volontairement dans un processus de certification de son Système de Mangement Intégré Qualité Sécurité et Environnement (SMIQSE). Cette démarche qualité est la nouvelle donne en matière de management des entreprises.
La Direction Générale du PASP reste résolument attachée à ces normes dans sa politique managériale. La cartographie adoptée organise ainsi l’activité du PASP autour de trois (03) principaux processus qui ont d’ailleurs été la boussole du management et du fonctionnement par processus, nouvel outil de gestion moderne des entreprises avec un accent particulier sur la satisfaction du client (interne et externe) et des parties intéressées prenantes.
Ces trois processus sont : i) Management (Gestion de la stratégie, Gestion de la coordination du SMIQSE, Gestion des audits, contrôles et de la performance) ; ii) Métier (Gestion des opérations maritimes et portuaires, Gestion du développement des trafics portuaires, Gestion du domaine, des infrastructures et des équipements) ; et iii) Support (Gestion des ressources humaines, Gestion des finances et de la comptabilité, Gestion des achats et des stocks, Gestion de la communication interne et externe, Gestion de la sûreté et de la sécurité, Gestion des systèmes d’informations, Gestion des affaires juridiques).
En ce qui concerne la sûreté et la sécurité, le Port de San Pedro est conforme aux normes du Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires en anglais International Ship and Port Facility Security (ISPS). Les dispositions dudit code sont mises en œuvre et des exercices annuels de sécurité et de sûreté sont réalisés. Toutes choses qui confortent la sûreté, la sécurité et la fréquentation de la plateforme portuaire de San Pedro.
L’implémentation de l’ERP (Enterprise Resource Planning ou Progiciel de Gestion Intégré) Gestion (dans le domaine de la gestion informatique des finances et de la comptabilité, des ressources humaines et de la paie, des achats et des stocks) et de l’ERP Métier (dans le domaine des escales de navires, marchandises, domaine portuaire, infrastructures, facturation, statistiques et tableau de bord de gestion), ainsi que la comptabilité analytique visait la modernisation de la gestion de l’entreprise et l’optimisation de l’exploitation portuaire.
En outre, l’implémentation du Système d’Information Géographique (SIG) pour la meilleure gestion du domaine, la mise en place d’une comptabilité analytique et l’implémentation d’un outil décisionnel visant le renforcement de la gouvernance du PASP.
Il est bon de le noter, la quasi-totalité des opérations d’exploitation et de gestion se fait désormais à travers ces outils de dématérialisation.
La signature d’un Contrat de Performance entre l’État de Côte d’Ivoire et le Port Autonome de San Pedro a renforcé davantage la gouvernance de l’entreprise. Ledit contrat a pour objet de fixer, entre les Parties, les objectifs et les actions à réaliser en vue d’atteindre les performances opérationnelles, économiques et financières attendues dans le cadre de la mission de service public confiée au PASP et découlant de la mise en œuvre de son plan stratégique 2017-2021, ainsi que des objectifs de développement de l’État de Côte d’Ivoire.
La visibilité, la notoriété et la promotion du PASP ont été accrues à travers des accords de partenariat et de coopération avec des partenaires variés.
Les relations ont été consolidées avec les principaux bailleurs de fonds : Banque Africaine de Développement (BAD) pour le financement des études d’avant-projet sommaire (APS) et d’avant-projet détaillé (APD) du programme d’extension du PSP ; Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour le financement des infrastructures et équipements ; Banque Européenne d’Investissement (BEI) et Union Européenne (UE) pour le financement du schéma directeur de développement ; Banque Mondiale (BM) pour le financement de projets connexes ; Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) dans le cadre de la modernisation et l’équipement du port de pêche.
De nouveaux accords de partenariats ont été noués dans divers domaines, notamment avec le Port d’Anvers International (Belgique), le Port d’Amsterdam (Pays-Bas), le Port Autonome de Conakry (Guinée), le Port Autonome de Douala (Cameroun), le Port de Miami (USA).
Les principaux axes de ces partenariats et de coopérations au service du développement portuaire ont été entre autres : relations commerciales ; projets de développement ; promotion des opportunités d’investissement ; mobilisation des ressources financières ; développement durable et promotion des énergies renouvelables appliquées aux activités portuaires ; exploitation portuaire ; gestion des questions environnementales ; sûreté et sécurité ; formation ; gestion domaniale ; gestion des infrastructures et équipements ; gestion des systèmes d’information portuaire ; transfert d’expériences et de compétences ; assistance technique et services de consultance.
Des actions promotionnelles ont permis d’accroitre la visibilité et la notoriété du PASP, notamment : participation au forum économique dénommé Investir en Côte d’Ivoire (ICI 2014) ; organisation de la semaine industrielle et portuaire de San Pedro (SINPORT) ; participation aux foires, expositions, séminaires, colloques et instances économiques et commerciales sectorielles ou ultra sectorielles.
Le PASP s’est investi pleinement dans la recherche de ressources financières pour la réalisation des projets d’accompagnement au développement du Port de San Pedro.
Au niveau du Programme Routier 8 (PR 8) – Projet d’aménagement routier et de facilitation du transport sur le corridor Bamako-Zantiébougou-Boundiali-San Pedro – les actions menées par l’Autorité portuaire ont permis au PASP de bénéficier de : i) Étude et mise en place d’un guichet unique au port de San Pedro ; ii) Étude sur les performances du Port de San Pedro et élaboration d’une charte portuaire ; (iii) Étude de faisabilité d’un port avancé sur le corridor ; iv) Étude de la voirie urbaine d’accès au Port de San Pedro et d’aménagement d’une aire de stationnement à la sortie de la ville de San Pedro. Il faut noter que l’objectif sectoriel du PR8 est de contribuer à l’amélioration de la fluidité du trafic et à la réduction des temps et coûts de transport sur le corridor Bamako-San Pedro.
Pour le Projet d’Infrastructures pour le Développement Urbain et la Compétitivité des Agglomérations Secondaires (PIDUCAS), le PASP a bénéficié du renforcement des infrastructures économiques de San Pedro à impact direct sur le PSP. Il s’agit : i) du renforcement de la rue des grumiers (aménagement et renforcement de la voie bitumée en 2X2 voies) ; ii) de l’aménagement d’un parking pour stationnement de poids lourds et iii) de l’aménagement de voie de desserte du PSP (bitumage de la route Rond-point Cité – Cargill en 2X2 voies). Le PIDUCAS vise à créer des conditions de compétitivité dans les villes secondaires ciblées (Bouaké et San Pedro) pour les développer et les rendre plus attrayantes afin de soutenir les investissements, la croissance et réduire la pauvreté dans le pays.